Un homme différent



C'était le dernier jour de classe au collège. C'était aussi mon dernier jour de classe tout court, car le retour en métropole coincide avec mon départ en retraite.



C'était aussi le dernier jour du séjour d'un groupe de polynésiens, invités par le club de Va'a. L'un d'eux était tatoueur et le président du club avait, sur son épaule, un motif à prolonger.
Plusieurs étaient venus se faire tatouer et j'hésitais à franchir le pas.

On peut concidérer cette démarche comme un peu ridicule pour quelqu'un dont ce n'est pas la culture. Pour moi c'était une façon d'emporter un souvenir marquant du Pacifique.


Je préviens Marine. Elle me propose de choisir un motif de margouillat alors que je penchait plutôt pour un dauphin. Ce sera finalement une raie mantas.



Autrefois, cette pratique permettait, entre autre, de s'endurcir à la douleur. Bien que les techniques modernes soient plus douces, certaines parties de mon épaule étaient plus sensibles que d'autres. Par moment, j'ai dû souffler pour

Elle est bien jolie, cette petite raie. Il faut éviter de la mette au soleil pendant quelques jours. C'est bien triste car dans quelques semaines elle sera cachée par mes manches...et pour longtemps.

Quand on a un grand tatouage, il faut le montrer, même si le soleil est agressif !
Cette raie est imposante. Respect !

Retour