HUAHINE


La carte de l'île est présentée le nord en bas pour se trouver dans le même sens que la photo. photo prise de l'avion. On voit la passe Farerea qui débouche sur une baie profonde, séparant l'île en deux
Le survol de Huahiné permet de constater qu'il s'agit d'une île très découpée, avec un lagon mais une barrière de corail assez proche et beaucoup de passes donnant accès à la mer.

Vue sur le fond de la baie, dont l'eau entre par la passe Farerea La même baie, prise d'un autre endroit
Comme toutes les îles du Pacifique, c'est une île volcanique. Et c'est cette haute montagne qui nous surprendra de prime abord, ensuite se sera la brillance des verts.
Le motu Vaiorea L'entrée du port de Faré
La montagne n'est pas très accessible. Il y a 1 ou 2 sentiers, mais la chaleur et les moustiques ne nous ont pas encouragés. Nous avons plutôt axés nos loisirs sur la mer.
snack sur le port la rangée de boutiques, face au port
Le centre économique de Huahiné se tient à Faré, sur le port. C'est là que sont regroupés une grande partie des magasins de l'île, la poste, la station service, les banques, le collège, la caserne des pompiers, de nombreuses églises...
un bateau inter-îles est à quai. Pendant que les voyageurs montent, des enfants s'amusent sur la corde d'amarrage. 
Remarquez, la couleur de l'eau du port Ils s'amusent à grimper le long du cordage et à se laisser tomber dans l'eau.
Le port est assez profond pour accueillir de gros bateaux, mais un seul à la fois. Comme à Tadine, le quai est désert entre deux passages de bateaux.
Le papa de ce garçon a pêché un espadon. Il est à ses pieds découpe de l'espadon Pêche au fil, dans le port, à la tombée du jour. Le pêcheur jette les poissons derrière lui, sur le quai.
De chaque côté du quai il y a des mises à l'eau. Tous les soir, il y a une animation importante, au retour des pêcheurs.
Ils sont venus tout près de nous. Celui-ci replonge après être sorti pour souffler et inspirer Comme nous, ce monsieur s'approche silencieusement, en pirogue. On voit le petit balancier à droite de la photo.
Voyez-vous le bec du dernier dauphin ?
Dès notre arrivée, Marc nous a emmenés dans son bateau à moteur à la rencontre des baleines, aperçues la veille. Nous sommes sortis du lagon par une passe et nous nous sommes retrouvés en haute mer. De baleines : point mais Guy et moi nous sommes réjouis d'apercevoir, pour la premier fois, des poissons volants. Nous les avons vus véritablement planer sur une grande distance (50 m ? ou plus ?). Ce qui nous laissait le temps de distinguer leurs longues nageoires pectorales écartées comme les ailes d'un oiseau.

A force de scruter l'horizon, nous avons repéré des mouvements dans l'eau. En nous approchant nous avons distingué des dos de dauphins. Nous sommes allés vers eux, essayant de deviner, à chaque disparition, où ils allaient ressortir respirer. Nous avons eu droit à quelques sauts, imprévisibles et donc impossibles à saisir avec l'appareil photo.
Derrière les dauphins, on voit la vague qui se forme sur le récif barrière. De l'autre côté, c'est le Pacifique. Ils viennent nager tout près des bungalows de l'hôtel
Au cours de la semaine nous avons eu d'autres occasions de nous approcher des dauphins. Lors d'une matinée sur la plage d'un hôtel de luxe, nous les avons vu passer assez près du rivage. Nous avons vite emprunté une petite pirogue et nous sommes partis vers eux. Il faisait très beau, pas un souffle ne ridait la surface de l'eau. Les dauphins faisaient de tranquilles traversées de baie à la recherche de nourriture. Nous nous sommes arrêtés sur leur passage, les regardant aller et venir. Quelquefois ils ressortaient respirer tout près de notre embarcation. Nous entendions le bruit de leur respiration qui est le même que celui d'un humain lorsqu'il sort de l'eau après une plongée. C'était plus émouvant de les entendre que de les voir. Après ...ils se sont éloignés en faisant des sauts vrillés. Il nous a plu de penser qu'ils s'amusaient.
Les anguilles sacrées de Huahiné ont les yeux bleus Merci à Mathieu pour cette photo de sterne
Nous n'avons pas vu que des dauphins. Pour être honnêtes, il faut avouer qu'il y avait des animaux moins sympathiques que cette anguille aux yeux bleus et cette sterne. Chaque soir un concert de chiens retardait notre endormissement et chaque matin, vers 5h, un coq, proche voisin, nous empêchait de prolonger paresseusement notre nuit.
fleur de héliconia, c'est une plante de la famille des bananiers nous ne connaissons pas le nom de cette fleur fleur de Ixoca
Nous avons visité, à deux reprises, le "jardin d'Eden", un verger tropical assez étonnant. Dans une vallée, outre les moustiques qui s'y multiplient en abondance, sont regroupés de nombreux arbres fruitiers et des fleurs. Eparpillés serait plus juste car les essences sont mélangées, il y a peu d'allées et tout cela ressemble à une forêt.
3 pieds d'ananas 2 fruits de jacquier. Cet arbre donnerait les plus gros fruits du monde. 
Verts ils sont mangés cuits, en légumes, et mûrs ils sont consommés crus ou cuits, en dessert. régime de bananes avec sa fleur violette. on voit les futures petites babanes sous un pétale
Cet endroit propose un restaurant où nous avons dégusté une salade composée de légumes, pour la plupart inconnus, puis des bananes flambées au rhum, pour terminer par un café parfumé à la vanille.
encore une fleur inconnue de nous nénuphars bleus dans un ruisseau
Au cours de cette grande semaine passée à Huahiné, nous avons beaucoup circulé à bicyclette, ce qui nous a permis de profiter pleinement des odeurs et de prendre le temps de regarder tranquillement le paysage.
Type de maison fournie par le gouvernement, pour reloger les familles, après un cyclone.
Elles viennent de Nouvelle-Zélande et il leur manque la terrasse couverte pour être adaptées à la chaleur.
Par contre beaucoup de maisons de Huahiné sont construites, comme celle-ci, avec un vide d'air en dessous. Au travers de ce superbe pandanus, un Faré ia manaha : maison des prêtres. 
Les murs sont en bambous et la toiture en feuilles de pandanus.
Profitant de son mercredi de repos, Maryvonne nous a emmenés faire le grand tour de Huahiné en voiture. Nous arrêtant de nombreuses fois pour prendre des photos ou nous donner des explications, elle avait à coeur de nous faire découvrir toutes les facettes de ce joyau.
Mur extérieur d'un maraé et 3 tombes devant les restes de la cour pavée et de l'autel d'un autre maraé. 
Le mur d'enceinte a disparu.
Plusieurs Maraé ont été restaurés. Ce sont des temples polynésiens voués à de nombreux cultes. Ils se composent de grandes cours pavées, entourées d'un haut mur (2m de haut). A l'une des extrémités du Maraé, plusieurs plateformes de pierres étaient construites l'une sur l'autre et dépassaient 2 à 3 fois le mur d'enceinte. Les Fata, petits autels d'offrandes, les Ti'i statues et autres objets de culte étaient conservés dans cet espace.
Petite cabane de pêcheur, il faut dire Faré sur piloti. 
Une dame est venue s'installer pour pêcher, pendant que nous prenions la photo. piège à poissons, en pierre, dans la lagune
La côte Est est différente de la côte Ouest. Cette dernière présente un visage plus calme, en raison de son lagon bordé d'une bande de terre boisée, masquant l'océan. Nous avions l'impression d'être au bord d'une calme rivière.
les barques polynésiennes sont remontées au dessus de l'eau après utilisation.
Cela permet d'éviter l'attaque des petits crustacés sur la coque : donc moins d'entretien. la va'a de Marc, que nous avons utilisée pour aller pique-niquer. 
Les filles montrent aux garçons qu'elles seraient parfaitement capables de partir sans eux.
Plusieurs soirs, après la fin des cours, Marc a emmené Guy à l'entraînement de Va'a. Il possède, avec d'autres collègues, une belle pirogue à 6 places. Régulièrement, ils sortent pagayer sur le lagon. Nous l'avons utilisée le dimanche pour aller en pique-nique.
une maison tournée vers le lagon et adossée à la montagne l'allée d'accès de la même maison, avec la vue sur le lagon
Nous avons bien senti que nos amis semblaient très attachés à cette île.
coucher de soleil depuis le port de Faré une va'a rentrant de l'entrainement, au soleil couchant.
Nous avons, nous aussi, trouvé que la vie à Huahiné devait être bien agréable.


Nous comprenons pourquoi, chaque jour, Marc chantait...

2 profs en détente, le soir après les cours

ELLE EST PAS BELLE, LA VIE ?

Retour